Le budget du ministère de l’intérieur et de la sécurité publique a été voté et adopté ce dimanche 27 novembre 2022 à l’assemblée nationale. Ce budget de 2023 est arrêté à la somme de 310. 847. 702. 659 FCFA contre 162.427.894.025 Francs CFA en 2022.
Réparti en Sept (07) programmes que suit : Pilotage, Gestion et Coordination administrative, Sécurité publique, Sécurité civile, Administration territoriale, Gouvernance électorale, Fonds de Lutte contre les Incendies et le Compte de Commerce Police; ce budget a connu une hausse de 148 419 808 634 Francs CFA.
Devant les députés de la 14ème législature, le Ministre Antoine Félix Diome a rappelé que la mission de la Police nationale est d’assurer la protection des personnes et de leurs biens.
Selon lui, certaines questions liées à la sécurité ne doivent pas être discutées sur la place publique, car cette démarche peut être très contre-productive et impacter négativement l’image et la réputation des forces de défense et de sécurité qui constituent un pilier essentiel dans un État de droit.
Au plan budgétaire, des efforts considérables ont été consentis, pour améliorer davantage la prise en charge de la sécurité des personnes et de leurs biens, mais surtout pour renforcer la surveillance des frontières. M. Felix Antoine DIOME d’ajouter que ses services vont poursuivre activement les opérations de sécurisation.
S’agissant des assistants à la sécurité de proximité, le Ministre de l’intérieur de révéler qu’il a reçu des instructions du Chef de l’État, pour créer un corps spécial dédié à ce type d’agent, afin d’améliorer substantiellement leurs conditions de travail, notamment, la revalorisation de leur salaire.
En outre, Monsieur le Ministre a précisé que son département ne s’attache aucunement les services des nervis. Au sein de la Police nationale, dira-t-il, il y a des policiers en tenue et ceux en civil qui s’emploient quotidiennement à assurer la protection de tous les citoyens, quelle que soit leur coloration politique.
S’agissant de l’arrêté communément dit « Ousmane NGOM », Monsieur le Ministre a précisé que le périmètre d’interdiction des manifestations faisant l’objet de cet arrêté concentre l’essentiel des activités économiques du pays faisant vivre la quasi-totalité des Sénégalais, comme l’avait si bien indiqué le Premier Ministre, à l’occasion de son entretien avec la délégation d’Amnesty International, conduite par sa Directrice générale. À son avis, une prise de conscience citoyenne devrait même pouvoir amener les gens à s’abstenir de créer des troubles dans cet espace névralgique, d’autant plus qu’il existe dans tous les pays du monde des zones géographiques protégées, pour des raisons de sécurité nationale.