FILE PHOTO: Senegal's President Macky Sall arrives for the closing session of the New Global Financial Pact Summit, Friday, June 23, 2023 in Paris, France. Lewis Joly/Pool via REUTERS/File Photo
Au téléphone avec ses militants, ce week-end, en prélude des Législatives, Macky Sall est revenu sur les soupçons de « deal » entre lui et les actuelles autorités. Mais aussi sur les accusations de « sabotage » de la candidature de Amadou Ba.
L’ex-président sénégalais qui annonce une grande coalition en gestation, a démenti tout protocole avec les nouvelles autorités.
Il regrette une volonté de « casser » son parti et de le salir. Et prévient que « ça ne passera pas. Et nous resterons toujours debout !« .
« S’il y avait un quelconque complot…
Et à ceux qui l’accusent d’avoir « vendu » le Sénégal, il répond : « Je n’étais pas candidat et je n’étais mu que par une volonté de laisser le pays dans la paix. Et c’est pourquoi j’ai fait voter la loi d’amnistie… S’il y avait un quelconque complot avec ceux qui dirigent le pays aujourd’hui, en tant qu’ancien Président, ils n’auraient pas arrêté et envoyé en prison ma famille politique. Donc, il n’y a aucun accord qui nous lie« .
Macky prévient…
« Si nous ne nous battons pas, ils vont dissoudre les collectivités territoriales comme ils l’ont fait avec l’Assemblée, et tenter de le faire avec le CESE et le HCCT« , a-t-il prévenu.
Ses relations avec Amadou Ba et les accusations de « sabotage »…
Au moment où bon nombre d’apéristes sont en train de quitter son parti, Macky Sall » repris par E-Média, y voit une « trahison« . « J’ai rempli mon devoir envers le pays, envers le candidat qui, pourtant, avait rejoint ma famille politique et que j’ai choisi contre la volonté de tout le monde. J’ai financé sa campagne comme je le faisais pour moi-même. Je voudrais donc que les Sénégalais le sachent. Pour le reste, ce ne sont que des alibis pour partir« , a-t-il déclaré
