Le ministre du Travail, de l’Emploi et des Relations avec les institutions, Yankhoba Diémé, a récemment annoncé des changements significatifs concernant le Code du Travail lors d’une session à Dakar. Selon lui, ce nouveau texte sera bien plus qu’une simple mise à jour législative ; il sera un véritable outil au service des ambitions collectives du Sénégal en matière d’emploi.
Lors de l’ouverture du conseil consultatif national du travail et de la sécurité sociale, consacré à l’examen de l’avant-projet de code, Diémé a insisté sur l’importance des discussions qui s’y tiennent. Cette rencontre n’est pas qu’une formalité, mais un processus inclusif qui rassemble des représentants des organisations patronales, syndicales et divers ministères.
La réforme en cours est perçue comme un projet national, visant à instaurer la justice sociale et à renforcer le patriotisme, tout en favorisant la compétitivité économique et la formalisation de l’emploi. En alignant le Code du Travail sur la vision Sénégal 2050, le ministre souhaite créer un cadre réglementaire qui réponde aux défis contemporains du monde du travail.
Parmi les enjeux abordés, Diémé a évoqué le besoin d’adaptation face à des évolutions telles que le télétravail, la dématérialisation des ressources humaines, ainsi que la régulation du recrutement des travailleurs étrangers. Il a également souligné l’importance de lutter contre la violence et le harcèlement au travail, ainsi que de mieux encadrer la sous-traitance.
En outre, la réforme prévoit de renforcer les moyens d’action des inspecteurs du travail et de la sécurité sociale, tout en promouvant la formation professionnelle et l’alternance. Ces initiatives visent à préparer le Sénégal à un avenir de travail plus juste et inclusif, en réponse aux attentes d’une société en pleine mutation.
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