Seydi Gassama, directeur exécutif d’Amnesty International Sénégal, a salué les progrès réalisés dans le traitement judiciaire des affaires en flagrant délit. Contrairement à la pratique sous le régime précédent, où de simples publications pouvaient entraîner des mandats de dépôt systématiques et des recours prolongés aux cabinets d’instruction, les nouvelles autorités privilégient désormais des jugements rapides pour les cas de diffamation et de diffusion de fausses nouvelles.
Devant les micros de la RTS dans l’émission Champ contre Champ, Seydi Gassama a rappelé que sous l’ancien régime, les accusés pouvaient passer jusqu’à six mois en détention préventive avant même d’être entendus ou jugés. Aujourd’hui, les procédures sont plus rapides, et les accusés sont libérés sans attendre lorsque les conditions le permettent. “C’est un signe encourageant pour l’État de droit”, a-t-il déclaré, en espérant que cette tendance se poursuive.
Il a également souligné l’importance d’une réforme plus large du secteur judiciaire pour garantir une justice plus équitable et accessible à tous. Ce traitement accéléré des affaires est perçu comme un pas dans la bonne direction, renforçant ainsi la confiance des citoyens envers les institutions judiciaires.