Publicite pour GAL
22 décembre 2024
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On ne veut pas de développement qui va détruire notre planète, nous ne voulons pas de développement qui va détruire notre génération » déplore-t-elle Mme Sokhna Dié Ka Dia///

 

La première rencontre Afrique francophone d’ELCA (Réseau des juristes africains de l’environnement), a été clôturée, ce vendredi 11 octobre, à Dakar, pour viser par le colloque est « d’engager, entre spécialistes ouest africains de l’environnement, une réflexion et des échanges approfondis sur l’existence, la consistance et les perspectives de développement du droit ouest africain de l’environnement ».

La cérémonie de clôture, s’est déroulée en présence de la directrice du Bureau d’Afrique de l’Ouest et Francophone de Natural Justice, Mme Sokhna Dié Ka Dia et des participants provenant des Etats membres de la CEDEAO et de l’UEMOA et d’autres régions africaines ainsi que des universitaires, magistrats, avocats et des parlementaires, pour deux jours,

« Les États Africains doivent revenir aux fondamentaux des droits de l’environnement pour arriver à une meilleure prise en charge des litiges environnementaux sur le continent », a dit, directrice du hub de Dakar de Natural Justice, Sokhna Dié Ka Dia, ONG spécialisée dans les droits de l’homme et le droit de l’environnement.

”Fondamentalement, nous demandons aux États africains de revenir aux fondamentaux des droits de l’environnement, c’est ça qui va nous permettre d’avoir un développement économique durable”, a-t-elle expliqué.

Elle estime que la finalité d’un État, « c’est de pouvoir associer développement économique et protection de l’environnement pour le bien-être de ses populations, d’après Sokhna Dié Ka Dia. « On ne veut pas de développement qui va détruire notre planète, nous ne voulons pas de développement qui va détruire notre génération”, a-t-elle insisté.

La première approche préconisée dans cette perspective, ”c’est de rendre accessible le droit aux communautés, aux populations, pour que ces dernières puissent les comprendre et puissent comprendre les violations qui sont commises sur leur environnement, sur leurs droits fondamentaux ».

Selon la directrice « L’application de ces lois ne se fera pas sans les populations, parce que ce sont elles la finalité des règles de droit », a-t-elle laissé entendre.

 

Moctar Sissoko

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