Publicite pour GAL
22 décembre 2024
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Ce lundi 02 décembre 2024, c’est tenu le démarrage du congrès Africain de Droit Constitutionnel organisé par l’Association des Sénégalaises des Droits Constitutionnels, sur le thème  » Vers un constitutionnalisme Africain Endogène et un système de gouvernance légitime et des perspectives épistémologiques et empiriques ».

La cérémonie a été présidé par le Professeur Abdou Khadre Diop, Président de l’Association des Sénégalaises des droits Constitutionnels et à vu la participation des constitutionnalistes sénégalais et africains.

Le congrès a pour objectif de renforcer l’appropriation par les populations locales et de garantir une légitimité authentique.

Le débat sur le constitutionnalisme Africain met en lumière la nécessité de développer des modèles juridiques et politiques enracinée dans les réalités culturelles, historiques et sociales du continent. L’approche endogène préconisé par plusieurs penseurs et chercheurs vise à dépasser les modèles importés des anciennes puissances coloniales, souvent perçus inadaptés et source d’instabilité.

Selon le professeur Abdou Khadre Diop, Président de l’Association des Sénégalaises des Droits Constitutionnels « ce congrès est une réflexion importante que nous menons aujourd’hui, c’est de savoir des perspectives d’endonogination des constitutions africaines.

La question qu’on se pose aujourd’hui, est ce que ces constitutions, les institutions qui sont prévues dans ces constitutions reflètent nos réalités. Est ce que cela va permettre la légitimité d’avoir nos gouvernances, satisfaire les besoins de la population et de nos citoyens. On se rencontre qu’il y a des difficultés dans ce domaine, à savoir des vagues de coups d’État en Afrique.

C’est la raison pour laquelle nous sommes réunis aujourd’hui pour réfléchir, à retourner aux valeurs et voir comment nos constitutions peuvent intégrer ses dimensions pour mieux servir la population et répondre aux attentes des citoyens ».

Le président de l’Association des Sénégalaises des Droits Constitutionnels a déclaré que  » une constitution endogène est celui qui prendre en compte les réalités locales nos valeurs lesquelles reposent sur la société. Aujourd’hui, nous avons des institutions héritiers des anciennes puissances coloniales tels que l’Assemblée Nationale. exécutif etc. Ces institutions ne reflètent pas nos réalités. Nous avons la tradition de l’arbre à palabre où les institutions où les questions se discutent entre les sages pour régler les problèmes comme les différents. Nous n’avons pas cela dans nos architectures Constitutionnels ».

 

 » Nous allons réfléchir dans ce sens pour que nos réalités, nos valeurs seront prises en compte dans nos constitutions un peu partout en Afrique. La question sera sur l’intégration des valeurs sur comment avoir un système de gouvernance légitime. Souvent se sont des problèmes Constitutionnels qui sont à la base des problèmes » a-t-il souligné le président de l’Association des Sénégalaises des Droits Constitutionnels

Le professeur Abdou Khadre Diop termine ses propos en disant que » les attentes sont de connaître une liste de recommandations pour voir comment être endogènes davantage le constitutionnalisme en Afrique ».

 

Moussa Diba

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