La présence du Président de la République dans le conseil supérieur de la magistrature a suscité beaucoup d’intérêt pour les participants aux assises nationales de la justice consacré à la réforme et à la modernisation. Si certains sont favorables pour le maintien de l’exécutif dans le conseil supérieur de la magistrature, d’autres par contre désapprouvent l’idée et proposent l’ouverture de ce conseil à d’autres personnes venant d’autres secteurs.
Sur la question de l’ouverture, il y a eu un avis très fort qui consiste à ouvrir le Conseil supérieur de la magistrature, pour qu’il ne soit pas composé uniquement de magistrats rapporte Pr Jean Louis CORREA membre de la commission scientifique.
« De cette recommandation, un avis contraire a été soulevé par certains participants qui estiment qu’on ne devrait pas ouvrir le conseil supérieur de la magistrature à d’autres professionnels ».
Ces recommandations qui ne font pas l’unanimité sont notées dans le rapport de la commission. Selon Pr Jean Louis CORREA, certains participants estiment que, la présence du Président de la République dans le conseil supérieur de la magistrature est une violation de la séparation des pouvoirs.
Si on admet que la magistrature relève du pouvoir judiciaire, cette recommandation très forte vise à réformer le conseil supérieur la magistrature.