Publicite pour GAL
23 décembre 2024
1000270367

1000270367

CONAKRY-La condamnation du journaliste Sékou Jamal Pendessa à une peine d’emprisonnement par le juge Mory Bayo suscite une levée de boucliers en Guinée et à l’internationale. Alors que le Secrétaire Général du Syndicat de la presse professionnelle de Guinée (SPPG) a commencé à purger sa peine de six mois d’emprisonnement dont trois assortis de sursis, ses avocats interjeté appel.

 

La Cour d’Appel de Conakry va désormais trancher dans cette rocambolesque affaire qui envenime la crise guinéenne. Depuis l’arrivée du CNRD au Pouvoir, c’est la première fois qu’un journaliste se retrouve ainsi en prison pour des faits de participation délictueuse de provocation à un attroupement, la réunion sur la voie publique, menace et atteinte à l’ordre public, à la sécurité, à l’intégrité et la dignité des individus par le biais d’un système informatique.

« Cette surprenante décision est rendue en violation des articles 8, 34 et 35 de la Charte de la Transition de la République de Guinée en date du 27 septembre 2021 », réagissent les avocats de la défense du Journaliste. Ils estiment que c’est un « innocent » qui a été condamné par la justice pour avoir exprimé ses opinions conformément à la loi.

Maître Salifou Béavogui et ses confrères ont décidé d’attaquer la décision du Juge Mory Bayo « Le Collectif a aussitôt formellement relevé appel contre ladite décision. Conséquemment, il (Collectif) exige que le dossier de la procédure soit immédiatement transmis devant la Cour d’Appel de Conakry, pour qu’il en soit entrepris ce que de droit, notamment la remise en liberté pure et simple de Monsieur Sékou Jamal PENDESSA ».

« Un coup terrible »

Trois groupes de Medias locaux (Hadafo media, Djoma Media, Evasion) victimes de brouillage de leurs chaines depuis plusieurs mois ont dénoncé cette condamnation en exprimant leur solidarité à la grève qui sera déclenchée le 26 février prochain par le Mouvement Syndical guinéen.

Reporter Sans Frontières (RSF) a dénoncé un « coup terrible » porté à la liberté de la presse et demande la libération immédiate de Sékou Jamal Pendessa. Ce samedi 24 février 2024, le Syndicat des Professionnels de la Presse de Guinée a condamné une décision qu’il a qualifié de « liberticide ». Il appelle à l’implication personnelle du président de la transition, le Général Mamadi Doumbouya « garant des libertés, et du bon fonctionnement des institutions » pour trouver un dénouement heureux à cette crise

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.