Les investisseurs et promoteurs miniers, ont organisé, ce mercredi 16 septembre, à Dakar, une conférence de presse, pour dénoncer le décret présidentiel N° 2024-1502, interdisant, sur une « période de Trois ans, toute opération d’extraction de l’or le long de la Falémé sur une distance de 500 mètres », dénonce, le président du Regroupement des entreprises semi mécanisées du Sénégal(RESS), Ousmane Mane.
Venu présider à la rencontre, le président du RESS, « Au nom de tous les investisseurs et promoteurs de la région de Kédougou, je tiens à m’exprimer aujourd’hui sur une situation qui touche profondément les acteurs du secteur minier, les investisseurs et par extension l’économie nationale ».
A en croire au président du RESS, « nous faisons face à une décision lourde de conséquences, à savoir le Décret présidentiel N°2024-1502 du 31 juillet 2024, suspendant les opérations minières semi-mécanisées au-delà de 500 mètres. Ce décret, pris sans consultation préalable des parties prenantes, met en péril des investissements conséquents et la stabilité socio-économique de régions entières, notamment celle de Kédougou », a-t-il déploré, d’après lui, c’est une décision unilatérale car ils n’ont pas été consultés ni associés à ce décret présidentiel.
De l’avis de Ousmane Mane, « nous promoteurs sénégalais et investisseurs, avons investi d’importants financement, non seulement dans le développement local. Nous avons payé nos taxes, nos redevances minières, et nos frais d’abattage à hauteur de plusieurs milliards de CFA. Nos entreprises ont créé 8000 emplois directs et 100.000 emplois indirects dans toute la zone. Mieux encore, nous contribuons activement à la vie économique et sociale de la région ».
Effet, le décret présidentiel N°2024-1502 du 31 juillet 2024 pris suite à un rapport de présentation du ministre Biram Soulèye Diop représente une menace majeure notre secteur, mais aussi pour l’Etat, qui enregistre des pertes financières importantes du fait de l’arrêt de nos activités.
A ce titre, nous invitons le Gouvernement à revoir cette décision malheureuse pour protéger les investissements et les emplois créés.
Moctar Sissoko