Lorsque le pardon est exigé, la repentance reçue n’est pas sincère.
Suite aux blessures de guerres ou de n’importe quels conflits, lorsque la réparation matérielle est exigée, toute compensation matérielle reçue n’est pas sincère.
Le vrai pardon ne se commande pas. Le vrai pardon vient sincèrement d’une prise de conscience de l’auteur du mal, perturbé par ses fautes et qui cherche repentance et réconciliation. Cette prise de conscience est déclenchée par le côté pur de son humanité qui n’est entaché d’aucune once de vice. Car le vice est le premier élément destructeur de l’humanité. Il est la cause de tous les maux de notre société. Le vice est le premier perturbateur de la paix. Le vice est source de cupidité, de jalousie, de prédation, de perfidie, de toutes sortes de domination de l’homme par l’homme par l’esprit et par le corps.
Tout événement a sa cause dans l’histoire. S’il n’y avait pas le vice du pouvoir et de l’argent, jamais il n’y aurait eu la première guerre mondiale ni la grande dépression en Occident, qui a causé l’arrivée de Hitler au pouvoir et donc jamais il n’y aurait eu le massacre de six millions de juifs dont parmi eux des milliers de français et donc jamais Israël et la Palestine ne seraient aujourd’hui en guerre.
S’il n’y avait pas eu la deuxième guerre mondiale, jamais il n’y aurait eu la création de l’OTAN dont le maître à penser est les États-Unis d’Amérique. Laquelle organisation est le premier soutien de l’Ukraine en guerre avec la Russie. Un soutien stratégique de l’OTAN parce que motivé par le vice du pouvoir et de l’argent. Le pouvoir de domination et d’hégémonie sur l’Europe.
S’il n’avait pas le vice du pouvoir et de l’argent, la crise des subprimes causée par la banque américaine Lehman Brothers n’aurait engendré la plus grande crise financière avec une banqueroute de 693 milliards de dollars que le monde ait connue dans l’histoire de l’humanité. Une perte colossale mais plutôt dire une prédation ignoble et un vol organisé par la mafia de la finance entraînant prés de 30 millions de personnes dans la pauvreté aux Etats-Unis et à travers le monde.
Donc s’il n’y avait pas eu la seconde guerre mondiale, jamais il n’y aurait eu le retour de soldats entassés comme des bétails dans le camp de Thiaroye. Des milliers de sénégalais et d’africains ayant été contraints d’aller défendre une guerre dont ils n’étaient concernés ni de près ni de loin. Mais c’est parce qu’en cette époque, l’esprit de l’homme noir était dominé par le pouvoir de l’homme blanc. Donc s’il n’y avait pas eu la colonisation des peuples d’Afrique, jamais il n’y aurait eu ce massacre de Thiaroye 44. C’est parce qu’il y’a eu la colonisation que l’homme blanc, soif de pouvoir et d’argent a vendu l’idéologie de la supériorité de la race blanche et a réussi à dominer l’esprit et le corps de l’homme noir.
Ainsi donc, si cet éveil de conscience qui anime aujourd’hui le peuple africain du 21e siècle était ce même éveil de conscience qu’avaient nos ancêtres du 16e au 19e siècle, jamais l’homme blanc ne coloniserait l’homme noir.
Tous les dysfonctionnements observés dans les relations humaines et surtout internationales sont issus du vice du pouvoir et de l’argent, donc du vice de la prédation et de la domination. C’est-à-dire assoir son autorité sur les plus faibles, les manipuler, leur imposer la pensée unique, leur imposer un modèle de commerce et d’échanges qui les maintient encore plus dans l’emprise de la domination matérielle et de l’esprit.
Libérons-nous d’abord les uns les autres en DOMPTANT NOS VICES.
Le pardon ne se négocie pas. Il doit d’abord émaner du repenti sincère de celui qui a causé le mal. Une société vicieuse sera toujours source de troubles. À MÉDITER.
Plume Citoyenne Marem KANTE