Les Échos, qui a repris les comptes-rendus de la presse turinoise et le rapport de police, rapporte que les faits se seraient déroulés dans la nuit du 29 au 30 octobre dernier. Le jeune Sénégalais, qui habite avec sa famille à Turin, se serait introduit dans le campus. Il aurait fait le tour des chambres en frappant chaque fois aux portes.
Sa victime présumée lui aurait ouvert, croyant, d’après son témoignage, qu’il s’agissait d’un camarade. C’est dans ces circonstances qu’elle aurait été violée.
«Après son forfait, le Sénégalais a pris la fuite», soulignent les enquêteurs. Ces derniers ajoutent qu’avant de prendre congés, le suspect aurait menacé sa victime présumée. «Si tu me dénonces, je reviens de tuer», lui aurait-il lancé.
L’étudiante de 23 ans sera examinée à deux reprises. D’abord au centre antiviolence de l’hôpital Sant’Anna puis par les médecins de l’hôpital Molinette. Les enquêteurs ont recueilli son témoignage ainsi que l’ADN de son bourreau.
Les policiers turinois retrouveront le Sénégalais à quelques kilomètres du campus. «Il portait les mêmes vêtements que la personne représentée par les caméras de surveillance cette nuit-là. Il s’agit d’un pantalon sombre, un sweat à capuche et des baskets», décrivent les enquêteurs, qui signalent son ADN correspondait à celui prélevé sur la victime.
Le suspect, qui aurait trempé par le passé dans une affaire de vol, a été conduit au centre de premier accueil de Turin. Il a nié les faits. L’affaire est entre les mains du parquet des mineurs.