Les juges du référé de la chambre administrative de la cour suprême ont rejeté les requêtes formulées par les candidats dites spoliés et celles du Parti Démocratique Sénégalais.
Pour le Président de la chambre administrative, le décret présidentiel convoquant le corps électoral peut faire l’objet recours en excès.
Le décret présidentiel est motivé par les décisions du conseil constitutionnel du 16 février 2024 et les décisions du 04 mars 2024. Pour le juge du référé le décret présidentiel fixant la date du scrutin présidentiel, et la convocation du corps électoral s’imposent au Président Macky Sall.
Si la conseil constitutionnel en sa qualité de régulateur du processus électoral s’est aligné à la décision du Président de la République, il ne peut avoir suspension du processus.
La cour suprême a ainsi rejeté les recours en suspension du processus électoral introduit par le front démocratique pour une élection inclusive. Mamadou Diop DECROIX et ses camarades ont été déboutés par la chambre administrative de la cour suprême qui dans sa décision annonce que le conseil constitutionnel a la plénitude pouvoir du contrôle du processus électoral.