Publicite pour GAL
23 décembre 2024
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Ce lundi 4 novembre 2024, le journaliste Ameth Ndoye a comparu en flagrant délit devant le tribunal d’instance hors classe de Dakar, accusé de défaut de permis de conduire et de faux et usage de faux. Lors de l’audience, Ndoye a nié les faits reprochés, tout comme l’agent de police Abdou Fall, également impliqué dans l’affaire.

 

L’arrestation d’Ameth Ndoye remonte à son interpellation à Sibikotane, où il n’a pas bénéficié de l’assistance d’un avocat, en contradiction avec les normes communautaires de l’UEMOA. Son avocat, Me Amadou Sall, a vivement contesté la procédure, estimant que les droits de son client ont été violés dès son interpellation. Selon lui, l’absence d’un avocat lors des deux premières auditions d’Ameth Ndoye constitue une violation des droits de la défense, rendant la procédure caduque.

 

Me Sall a rappelé l’article 5 du règlement de l’UEMOA, qui garantit l’assistance d’un avocat dès l’interpellation d’un suspect. Il a affirmé que les autorités avaient la possibilité de contacter la défense de Ndoye, mais n’ont pas respecté ce droit. Dans sa plaidoirie, Me Soumaré, membre de l’équipe de défense, a également plaidé pour la nullité de la procédure et la levée du mandat de dépôt.

Le procureur a, pour sa part, précisé lors de l’audience qu’Ameth Ndoye avait initialement été convoqué à la gendarmerie de Sébikotane, mais qu’il ne s’était pas présenté. Face à ce refus, un avis de recherche a été lancé contre lui. Ce sont les éléments de la brigade de recherche qui l’ont interpellé et auditionné en premier lieu. Par la suite, Ndoye a été transféré aux autorités de la brigade de la gendarmerie de Sébikotane, où il a été informé de son droit à un avocat et entendu en présence de celui-ci. Le procureur a estimé que cette procédure respectait les droits de l’accusé, jugeant ainsi l’exception de nullité irrecevable

 

La défense a cependant insisté sur l’annulation des procédures, mettant en question la validité du procès-verbal d’enquête. Après cette première audience, le juge a fixé le délibéré au jeudi 7 novembre 2024, où la question de la nullité de la procédure et la demande de libération provisoire seront tranchées.

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