Ce samedi 14 décembre 2024, l’Assemblée nationale du Sénégal a tenu une séance plénière consacrée à l’examen et à l’adoption des projets de loi portant modification de la Constitution. Ces réformes visent à supprimer le Conseil Économique, Social et Environnemental (CESE) ainsi que le Haut Conseil des Collectivités Territoriales (HCCT).
Lors des débats, le député Guy Marius Sagna a salué cette initiative gouvernementale, soulignant le respect des engagements pris par le régime en place lors des dernières élections présidentielles et législatives. Il a particulièrement mis en avant l’importance de la suppression de ces institutions, souvent critiquées pour leur coût élevé. Selon lui, cette mesure permettra de rationaliser les dépenses publiques et de réorienter ces fonds vers des secteurs jugés prioritaires par les populations.
Guy Marius Sagna a déclaré que ces réformes marquent une avancée vers une meilleure gestion des ressources publiques. Il a rappelé que les économies réalisées grâce à la suppression de ces institutions devraient être utilisées pour répondre aux attentes des citoyens dans des domaines clés tels que l’éducation, la santé et l’emploi.
Cependant, le député ne s’est pas limité à féliciter le gouvernement. Il a également profité de la séance pour interpeller le ministre de la Justice sur des dossiers sensibles, notamment ceux de François Mankabou, Fulbert Sambou et Didier Badji. Ces affaires, qui continuent de susciter des interrogations au sein de l’opinion publique, méritent, selon lui, des réponses claires et transparentes de la part des autorités compétentes.
C’est un signal fort pour l’avenir politique. Cette suppression du CESE et du HCCT est perçue comme un signal fort en faveur d’une gestion plus efficiente des finances publiques. Toutefois, elle ouvre également la voie à de nouvelles discussions sur la nécessité d’autres réformes structurelles au sein de l’administration sénégalaise.
Avec l’adoption de ces lois, le gouvernement renforce sa volonté de transformer le paysage institutionnel du Sénégal, tout en répondant aux critiques récurrentes sur la surabondance des institutions budgétivores. Reste à voir comment ces fonds libérés seront concrètement réaffectés pour répondre aux priorités des citoyens.