
Le dossier de candidature d’Ousmane Sonko, du parti Pastef, sera soumis à examen le 5 janvier prochain. La raison en est l’absence de son mandataire lors de la première journée de vérification, bien que le candidat ait été tiré au sort en quatrième position.
Il estime que cette institution a la redoutable mission de rétablir l’équilibre des pouvoirs, de ramener la paix et de restaurer la crédibilité de la justice. Moustapha Guirassy insiste sur l’importance historique de cette confiance, appelant le Conseil Constitutionnel à ne pas placer une vérité exclusive au-dessus de celle du peuple.
Tout en précisant qu’il n’a pas l’intention de « menacer » l’institution, Guirassy affirme que le Conseil Constitutionnel ne doit pas ignorer les décisions de justice rétablissant les droits, même dans un contexte difficile. Birame Souley Diop va jusqu’à exhorter le Conseil à « dire la justice ». Guirassy va plus loin en affirmant qu’une élection sans la participation d’Ousmane Sonko rendrait illégitime tout président élu pour les cinq prochaines années.
Ces 29 mouvements et partis politiques ayant rallié la candidature de Sonko appellent également les Sénégalais à récupérer leur carte d’électeur, dans l’espoir de faire de Ousmane Sonko le prochain président du Sénégal.