CÉLÈBRER le VIVANT, c’est vivre pleinement l’existence avec son prochain, chaque instant, chaque jour. Que ce prochain soit un père, une mère, un fils, une fille, une épouse, un époux, un ami, un cousin, une cousine, un oncle, une tante, un grand-père, une grand-mère, un collègue de travail, un voisin, un simple inconnu…
CÉLÈBRER le VIVANT, c’est reconnaître que nous sommes tous à la fois « le gardien »
et « le viatique » de l’autre. C’est reconnaître que nous sommes tous dépendants des uns des autres parce que tous embrigadés les uns les autres sur le fil de la vie. Ce qui nous permet de prendre toute la mesure et la complexité de cette tapisserie qui est la vie où chaque maillon est incontournable et essentiel.
D’où l’effort permanent à
bâtir des relations saines, à vivre en symbiose dans une société solidaire où les uns apportant leur savoir et les autres leur force physique. D’où l’effort constant à bannir tout ce qui nuit à la vie, à nous éviter les uns les autres, torts et tracas, médisances et diffamations, à nous apporter soutien, assistance et réconfort dans les moments difficiles et douloureux, à éclater de rire ensemble, partager et célébrer nos joies, réussites et succès, à rendre vibrante la Vie.
Ainsi donc, CÉLÈBRER le VIVANT, c’est toujours agir en bien pour soi-même et pour son prochain en tous lieux et toutes circonstances afin de ne rien regretter de la vie lorsque la mort emportera celui ou celle d’entre nous. Ce jour-là, c’est avec certitude et le sentiment d’avoir bien agi du VIVANT que nous laisserons l’autre partir en paix dans l’au-delà.
Et là-haut, Seul le Seigneur est Juge et Comptable de son œuvre sur terre.
Reposez en paix Mamadou Moustapha Ba. Ancien commis de l’Etat. À coup sûr, toutes ces pluies d’hommages et de témoignages à travers la presse et les réseaux sociaux sont le résultat d’un devoir accompli.
Toutes mes condoléances à sa famille et à toute la nation sénégalaise.
Gloire à Toi Seigneur
Marem KANTE
