Publicite pour GAL
15 février 2025
URGENCE PANAFRICANISTE

Sénégal, les jeunes membre de l’Urgence Panafricaniste ont tenu une conférence de presse ce jeudi 30 mai 2024 sur les questions liées à la souveraineté. Comme vous le savez, notre organisation urgence panafricaniste est une organisation de lutte pour la souveraineté, pour l’unité africaine mais également lutter contre la mal gouvernance et la corruption dit-il. Le porte-parole de cette organisation Khadim Mbacké Sall a mis un accent particulier sur la présence des bases militaires Française sur le sol Sénégalais.

La présence militaire française au Sénégal, en Afrique de façon générale, n’a apporté aucune réponse positive à nos états. Aucun bilan positif ne pourrait être tirer de leur présence militaire en Afrique. Bien au contraire, les interventions françaises qui ont eu dans les pays africains notamment les pays du Sahel se sont soldés par des échecs.

Il y a deux mois de cela que le Sénégal a élu un nouveau président de la République. Le président Bassirou Diomaye Faye dont l’élection est le fruit d’énormes sacrifice du peuple sénégalais. De nombreuses personnes en ont été emprisonnés et de nombreuses autres personnes malheureusement en ont perdu la vie.

C’est donc le lieu de la rendre hommage et de prier pour le repos mais également d’inviter nos autorités dans ce sens de faire le nécessaire afin que justice puisse être faite parce qu’il est important d’aller dans le sens d’une réconciliation nationale mais aujourd’hui nous ne pouvons parler de réconciliation sans au préalable que justice n’est défaite.

Donc tous ces sacrifices du peuple Sénégalais qui ont été sanctionnés par l’élection du président Bassirou Diomaye Faye n’est en réalité, motivé que par un seul désir et c’est le désir de la rupture a-t-il soutenu. Et lorsque nous parlons de rupture, c’est pour évoquer la mal gouvernance, de rupture contre la corruption, de népotisme mais en parallèle d’une rupture essentielle qui est la rupture contre l’impérialisme occidentales, le néocolonialisme français et donc de la France-Afrique.

« Nous attendons que nos autorités aillent dans ce sens de la rupture parce que nous considérons que nos États africains pour la plupart en tout cas et notamment le Sénégal n’ont pas encore acquis cette souveraineté que nous recherchons » dit Khadim Mbacké Sall.

Et donc, il est important que nous réaffirmions notre engagement à lutter pour cette souveraineté africaine là, mais à lutter pour cette souveraineté sous ces différentes formes à lutter pour la souveraineté militaire, à lutter pour la souveraineté monétaire et à lutter pour la souveraineté culturelle.

C’est tout l’intérêt de notre rencontre d’aujourd’hui. Nous invitons le président Bassirou Diomaye Faye à aller dans ce sens rupture contre le néocolonialisme français en prenant dans un premier temps des mesures sur les questions de souveraineté militaire.

Un pays qui se considère indépendant, comme le Sénégal, ne doit plus abriter une base militaire étrangère.

Nous abritons encore des bases militaires françaises sur notre territoire dont les objectifs sont uniquement pour défendre les intérêts français au détriment de notre propre souveraineté regrette Khadim Mbacké Sall. Nous considérons que c’est tout simplement catastrophique. Est-ce que le Sénégal dispose de ces mêmes droits en France ? Est-ce que les pays africains disposent de ce même trois en France ? La réponse est bien non ?

D’ailleurs, nous pouvons dire que la France et l’une des principales responsables de l’avancé du terrorisme notamment avec la chute de Khadafi dont la France a une grande responsabilité et qui a permis la prolifération du terrorisme dans le Sahel note-on dans la communication.

. La France a toujours utilisé ses services de renseignement dans nos états pour préserver ses intérêts et même plus loin pour déstabiliser nos états.

Après le Mali, le Burkina Faso et le Niger, les jeunes de l’urgence Panafricaniste, estiment que le Sénégal ne doit pas être en rester pour chasser la France de son territoire.

Nous invitons nos autorités à poursuivre cette dynamique, d’autodétermination qui a été enclenchée par nos frères des pays du Sahel. Aujourd’hui nous sommes dans un contexte même pour des questions de sécurité les bases militaires françaises ne méritent plus de passer une seconde de plus sur notre territoire.

Aujourd’hui la France est en train de perdre son influence en Afrique c’est pourquoi il y a quelques semaines, nous avons entendu un général français Lecointre de tenir des propos scandaleux disant que l’Europe devrait être prêt à venir défendre ses intérêts en Afrique même par les moyens militaires. Nous estimons que ces propos sont tout simplement catastrophiques et c’est pourquoi donc nous invitons nos autorités le Président du Sénégal à apprendre des mesures le plus rapidement possible afin de faire partir ces bases militaires françaises dans nos territoires et ça c’est dans ce sens d’ailleurs délai.

Ces jeunes annoncent la rédaction d’un mémorandum qui sera déposé sur la table du Chef de l’Etat Sénégalais Bassirou Diomaye Faye pour déclencher le processus.

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