Vous ne comprenez donc toujours pas qu’il ne veut point de lui ? Sa non-participation à la prochaine présidentielle, il en fait une question de vie ou de mort. Il ne lui donnera aucun espoir de faire une passation de service avec lui. Ça, jamais ! Ce n’est point être défaitiste que de le dire, mais il usera de tous les leviers de l’Etat — et Dieu sait qu’ils sont innombrables ! — pour lui barrer la route qui mène à l’avenue Léopold Sédar Senghor. Leur contentieux est si sérieux qu’il ne lui laissera aucune chance de survie politique. Aucune ! C’est déjà décidé depuis l’éclatement d’une affaire qu’il disait privée et qui est devenue un brûlant dossier d’Etat sur lequel ils s’accrochent comme une bouée pour l’achever. L’éloigner de son désir d’être le Président de ce charmant pays. La loi ? Celui qui nous sert de Président a l’habitude de s’y essuyer les pieds. Il en fait ce que ça lui chante sans trop se préoccuper des états d’âme de ces gens de la société civile. Les seuls qui donnent de la voix face à la couardise de l’opposition. Le Chef ne lui pardonnera jamais d’avoir mis sur la place publique les secrets financiers de la République. Sans que soient jamais démenties les distorsions financières qu’il dénonçait, on l’a foutu dehors sans ménagement, en le privant de ressources, pensant qu’il allait se calmer et ne plus fourrer son nez dans les dossiers de l’Etat. Un Etat dont la gestion se voulait vertueuse avant de se révéler calamiteuse.
Le bonhomme se voit pousser des ailes et leur rend la vie difficile à l’Assemblée nationale. La suite des évènements, le dernier acte en date ayant été posé ce week-end, ôte leurs illusions à ceux qui pensaient que tout cela relevait d’une affaire privée. Une histoire de fesses entre un opposant et une « Katiapan ». C’est plus sérieux que tout cela ! En tout cas, depuis l’éclatement de cette « affaire privée », ce si beau pays semble assis sur des braises. Il vit dans une situation de ni paix ni guerre.
Le limogeage de tous les membres de la Cena, en plus de son manque d’élégance et de pudeur sonne le glas d’une République arachidière.
kaccoor bi – le temoin