Deux ans après la mystérieuse disparition du Sergent Fulbert Sambou et de Didier Badji, la classe 98 de l’armée nationale du Sénégal reste mobilisée et unie dans sa quête de justice. Lors de récentes commémorations, ces anciens militaires ont exprimé leur détermination à ne pas laisser le dossier de leurs camarades sombrer dans l’oubli.
Les tensions politiques qui ont secoué le pays à l’époque ont laissé des cicatrices profondes, et la classe 98, en mémoire de Fulbert et Didier, continue d’organiser des actions pour faire entendre leur voix. En union de prière, ils se rassemblent régulièrement pour honorer la mémoire de ceux qui ont disparu et pour soutenir les familles toujours en quête de réponses.
« Nous ne pouvons pas rester silencieux face à l’injustice. Nos camarades méritent d’être entendus et leur mémoire doit être préservée », a déclaré un représentant de la classe 98.
Alors que les années passent, la classe 98 demeure déterminée à garder vivante cette cause, refusant de laisser la mémoire de leurs camarades être effacée. Ils continuent de mobiliser l’opinion publique et de solliciter le soutien des autorités pour que la vérité éclate enfin. Dans un contexte où la justice semble parfois lointaine, leur engagement témoigne d’un esprit de solidarité qui transcende les épreuves du passé.