Le président de la Ligue Sénégalaise des Droits Humains (LSDH) réclame l’ouverture d’une enquête administrative dans l’affaire de la mutinerie survenue mercredi matin à la Maison d’Arrêt et de Correction (MAC) de Liberté 6. Assane Seck regrette que ces événements soient survenus deux semaines seulement après la nomination du nouveau patron de l’administration pénitentiaire.
« Si déjà il y’a une mutinerie deux semaines après son installation, c’est à regretter. Nous le pensons assez expérimenté, assez outillé pour pouvoir mener à bien les conditions de vie les meilleures dans les prisons, dans les lieux de détention. On peut imaginer que celui puisse être réglé dans les meilleurs délais. Parcequ’il faudra mettre beaucoup d’humanisme, beaucoup de respect, de considération de la personne humaine, notamment les détenus. On a toujours plaidé pour cela, donc nous pensons que cela devrait être juste une petite parenthèse et que la situation devrait revenir à la normale. Dans tous les cas, quand il y’a un incident de ce genre, il faudra forcément une enquête administrative pour pouvoir situer les responsabilités deux côtés. On peut avoir par exemple des détenus incontrôlables, assez compliqués qui vivent assez difficilement ou peut-être des agents assez zélés et peut-être même un peu trop zélé d’ailleurs. Donc il revient à l’administration notamment au directeur général de faire ouvrir une enquête administrative j’insiste là-dessus pour que l’on puisse apprécier et peut-être même trouver des solutions pour l’avenir », a exigé Alassane Seck, le président de la LSDH.