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La chambre administrative de la cour suprême a statué sur les recours déposés par le parti démocratique Sénégalais qui cherche la suspension du processus électoral. karim Meissa Wade, candidat recalé et Mamadou Lamine Thiam son président du groupe parlementaire liberté démocratie et changement demandent au juges administratifs de mettre fin à la campagne présidentielle dont le scrutin est prévu le 24 Mars 2024.
Ils l’ont annoncé et ils l’ont fait. Le parti démocratique Sénégalais a saisi la cour suprême pour attaquer les décrets présidentiels pour l’organisation et le déroulement du processus électoral. Il s’agit des décrets :
Le décret 2024-690 du 06 mars 2024 abrogeant le décret 2023 – 339 du 16 février 2023 et fixant la date de la prochaine élection présidentielle,
Le décret 2024 – 691 du 06 mars 2024 portant convocation du corps électoral
Le décret 2024 – 704 du 07 mars 2024 fixant la période de la campagne électorale pour l’élection présidentielle du 24 Mars 2024.
Vous êtes le juge administratif, je m’adresse à vous car je ne suis pas devant un juge électoral ni constitutionnel peste Me Mouhamed Seydou Diagne
Pour lui, le Président a pris deux décrets qui sont des actes administratifs que nous attaquons pour les suspendre.
D’après Me Mouhamed Seydou Diagne nous voulons que l’Etat du Sénégal suspend ses deux décrets jusqu’à la publication de la décision de la cour suprême qui peut décider dans deux à six mois.
Il y a urgence dans cette saisine du référé de suspension mérite célérité.
Le moyen est articulé parceque le Président a violé la loi organique qui fixe au moins 80 jours et le Président a pris sur une durée de 15 jours. Soulève l’avocat du PDS.
Aujourd’hui nous ne cherchons que la suspension du processus électoral a-t-il rappelé.
Les décisions du conseil constitutionnel ne s’imposent pas à la cour suprême a révélé Me Mouhamed Seydou Diagne l’avocat de Karim Meissa Wade et compagnie.
