Publicite pour GAL
23 décembre 2024
SALLA DIOR MBAYE BIS

Les élections présidentielles du 24 mars 2024 sont considérées comme un jeu pour la plupart de la classe politique sénégalaise. Et la victoire du Président Bassirou Diomaye Diakhar FAYE dès le premier tour, a déjoué tous les pronostics. Beaucoup d’acteurs et de candidats s’y étaient engagés parce qu’ils étaient convaincus qu’un second tour était inévitable. Et ce serait l’occasion rêvée pour ces joueurs de négocier et sceller des pactes et compromis avec le candidat de l’opposition arrivé en tête.

Hélas, grande était leur déception après l’annonce des premières tendances.

Le peuple sénégalais souverain avait déjà choisi son camp car les vrais ruptures tant convoitées et désirées sont incarnées par le candidat désigné du leader charismatique du PASTEF, le Président Ousmane SONKO.

Après cent jours d’exercice du pouvoir, les premiers jalons posés par le tandem Diomaye/Sonko rassurent et confirment qu’un Sénégal meilleur, est en train de se réaliser.

La publication des contrats pétroliers et gaziers et des rapports des corps de contrôle, les mesures courageuses prises pour remettre en cause et renégocier tous les contrats, accords et conventions  sur les ressources minières et naturelles, les réformes entreprises au niveau de la justice, et des secteurs de l’économie tels que l’agriculture, la pêche, les mines et le transport, les missions d’audit entreprises pour faire l’état des lieux, les efforts consentis pour réduire le train de vie de l’Etat et les mesures prises pour baisser certains produits de consommation courante sont tout aussi révolutionnaires et méritent d’être salués.

Et comme tout changement est difficile à accepter, des velléités de résistance apparaissent. Des groupes dont les intérêts sont menacés, se forment et se constituent en opposition radicale en lieu et place des partis politiques légalement constitués.

Ainsi, la véritable opposition au régime en place, ce n’est pas les partis politiques mais plutôt les groupements d’intérêt aux pratiques occultes. Ceux là même qui vivaient de prébendes et de commissions et qui voient désormais la bourse coupée.

C’est aussi, une partie de la presse dénommée les « endettées fiscales », qui détournaient les retenues et les versements à la source ainsi que la TVA collectée pour financer leurs exploitations. Ces entreprises qui usent de leur pouvoir de destruction massive pour faire chanter les gouvernants, sont désormais désarmées face à la détermination des nouvelles autorités de ne céder à aucune pression dans la gestion des deniers publics. Quid de ce néo opposant qui n’a toujours pas digéré la défaite de son mentor qui l’avait promu Ministre conseiller. Ce journaliste, hissé subitement au sommet de l’Etat, a de la peine à supporter les nouveaux dirigeants du pays car tellement le fromage qu’il avait commencé à savourer s’est brusquement fondue.

C’est enfin certains responsables encagoulés de l’ancien régime épinglés par les rapports d’audit à cause de leur gestion cahoteuse et qui sont tapis dans l’ombre, en s’adonnant à des manipulations tout azimut pour déstabiliser le pays.

Leurs manœuvres, chantages et campagnes de désinformations ne passeront pas. Le peuple debout se dressera sur leur chemin et fera face. L’ère des complots et compromissions, de partage de prébendes et de commission est révolue.

De profondes mutations politiques, économiques et sociales sont enclenchées et changeront inévitablement le visage du Sénégal. L’application de la loi fiscale dans toutes ses facettes et dans toute sa rigueur doit être effective et le patriotisme fiscal doit être le credo de chaque citoyen. Tout le monde doit payer l’impôt. Et, en vertu du principe de l’égalité de tous les citoyens devant les charges publiques, aucun secteur ne peut et ne doit y échapper.

La révolution est actée, les dés sont jetés et les bases du développement sont posées. Les nouvelles autorités iront juste qu’au bout de leur logique pour la réalisation du PROJET pour un Sénégal juste et prospère dans une Afrique unie. Chaque citoyen sénégalais ou africain doit apporter sa pierre à l’édifice.

Le leadership imposé en Afrique pour unir les peuples et la diaspora autour des questions de souveraineté, de développement suscite déjà la réaction des forces rétrogrades et impérialistes. Les positions inédites défendues au Sommet de la CEDEAO confortent davantage sur la forte conviction de Son Excellence, le Président Bassirou Diomaye Diakhar FAYE et de son Premier Ministre Ousmane SONKO de réunir tous les États Africains autour de l’essentiel : la libération et le développement du continent.

Ce que ce tandem cherche à faire comprendre à ses pairs c’est que l’Afrique n’a plus besoin d’une quelconque puissance étrangère pour se développer. L’Afrique a des richesses (matérielles et humaines) qu’aucun autre continent ne détient. Tout ce dont elle a besoin, c’est la prise de conscience de ses fils, l’union des cœurs et des esprits pour éveiller et booster les énergies, susciter et cultiver la solidarité, la fraternité et le respect mutuel entre Etats africains.

L’Afrique ne se développera que par et pour les africains. Et la réussite du panafricanisme ne sera effectif que si, ces histoires de Gauche et de Droite sont laissées de côté. Car ce sont des concepts qui sont étrangers à l’Afrique et sont importés de l’extérieur. Ces concepts et idéologies ont beaucoup divisé l’élite africaine et ont énormément retardé le décollage de l’Afrique. Le panafricanisme n’est ni de gauche ni de droite mais de l’avant.

Penser à aller de l’avant, rester africain, agir entre africains sont les seuls gages de succès et le moyen le plus efficace de se faire respecter. Soutenir les dirigeants actuels dans cette lutte pour libérer le Sénégal et les Etats d’Afrique de ce complexe d’infériorité qui fait croire que l’Afrique a besoin d’être aidée pour sortir du lot, est le seul combat qui mérite d’être mené et gagné.

Il ne s’agit pas de chasser le colon français, britannique ou lusophone pour installer le colon russe, chinois, arabes ou autres. Il ne s’agit pas de s’adonner à des critiques négatives dans le seul dessein de nuire. Il s’agit plutôt de refuser toute forme de néocolonialisme et de converger les synergies pour la réalisation du PROJET.

 

En avant pour la souveraineté absolue de nos Etats !

En avant pour la libération du continent !

En avant pour la réalisation des États Unis d’Afrique !

 

Oser lutter, oser vaincre !

La lutte continue !

 

Sala Dior MBAYE

Président du Mouvement du Front Populaire Authentique

Membre de la Coalition Diomaye Président

 

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