En Visite sur le terrain au niveau de la zone sud, le Directeur Général de L’olac a recueilli les propos des populations qui l’ont accueilli avec joie et fierté. Il a fait le constat avant de rappeler à ces populations la mission de l’OLAC dont-il pilote.
Le Directeur de l’Office des Lacs et des Cours d’eau(OLAC) poursuit sa tournée à l’intérieur du pays au niveau de certains sites. Il n’a pas manqué de rencontrer les parties prenantes. D’abord un CRD, préside par le gouverneur Mor Talla Tine a été organisé à Ziguinchor oû des services démembrements régionaux, des représentants des collectivités territoriales, des usagers de l’eau entre autres étaient présents. Les usagers ont émis leurs souhaits de voir la réhabilitation de certains barrages et marigots notamment à Bignona, Guidel et Afignam.
Pour une meilleure prise en charge de ces préoccupations, Mme Diarra Sow, Directrice Générale de l’OLAC a annoncé l’ouverture d’une antenne sud de l’OLAC à Ziguinchor.
Selon Diarra Sow Directrice Générale de l’Office des Lacs et des Cours d’eau, « L’OLAC a pour mission de gérer et de planifier des eaux des lacs et des cours d’eaux sur l’ensemble du territoire national, hormis les fleuves avec des cours d’eaux internationaux. Dans la zone sud, il y a plusieurs projets structurants que L’OLAC a développés. Il s’agit également de savoir l’aménagement des eaux du fleuve Casamance. Il y a aussi les projets d’aménagements des eaux du SOFANIAMA. Tous ces projets d’aménagements qui sont dans la zone sud ont pour objectifs de mobiliser des ressources en eaux de surface, puisque L’OLAC gère tout ce qui est la mobilisation des eaux de surface sur l’ensemble du territoire national ».
Et d’ajouter que : « L’OLAC misera sur les barrages pour arrêter la remontée de la langue salée. C’est ce qu’on retrouve dans la zone sud, cette langue saline provient du fleuve Casamance parfois dans le fleuve Gambie, qui remonte jusqu’à l’intérieur des terres. Les barrages permettent de favoriser la retenue de l’eau mais aussi permettent d’irriguer des fermes agricoles dans les 70.000 (soixante-dix mille) hectares de terres qui sont tout autour du bassin, versant du fleuve Casamance ».
Avant de terminer, elle déclare que, « Ziguinchor, Kolda et Sédhiou vont être doté d’une antenne qui alimentera cette zone. Des études techniques, environnementales et sociales ont été lancées pour mettre en œuvre plusieurs projets du développement des activités socioéconomiques de ce terroir ».
Moussa Diba