
Le Train Express Régional (TER) du Sénégal coûte près de 5 milliards de FCFA d’électricité par an. Afin de réduire cette charge et de favoriser l’intégration des énergies renouvelables dans son alimentation, une convention tripartite a été signée ce lundi 03 février pour une durée de trois ans.
Ce partenariat unit trois acteurs clés :
- La SENTER (Société nationale de gestion du patrimoine du TER) : détenue par l’État du Sénégal, elle est responsable de la gestion des infrastructures, des gares, des voies ferrées, ainsi que du suivi des investissements liés au TER.
- La SETER (Société d’exploitation du TER) : filiale de la SNCF, cette société privée gère l’exploitation commerciale du TER, incluant la vente des billets, la conduite et les relations avec la clientèle.
- L’ANER (Agence nationale des énergies renouvelables) : chargée de promouvoir l’utilisation des énergies renouvelables au Sénégal.
Le projet, baptisé Champ Photovoltaïque Curviligne et Linéaire (CPCL), vise à fournir de l’énergie solaire aux infrastructures du TER, ainsi qu’à d’autres équipements routiers et ferroviaires. Cette initiative s’inscrit dans la stratégie du Sénégal pour une transition énergétique durable et réduit sa dépendance aux sources d’énergie conventionnelles.
Avec cette convention, le Sénégal franchit une étape décisive vers un système ferroviaire plus écologique et économiquement viable, renforçant ainsi son engagement en faveur du développement durable.